palestine

Les gares oubliées de l'Empire ottoman (6) : Quand la Palestine prenait le train

À tous ceux qui s'intéressent au sujet, je recommande l'article de la revue Terre-Sainte consacré aux réseaux ferroviaires construits aux 19ème et 20ème siècles en Palestine, durant la période ottomane puis sous le Mandat britannique.

L'article s'intitule Quand la Palestine prenait le train, et il nous emmène à la découverte de ces lignes de chemin de fer dont on aperçoit encore aujourd'hui les vestiges en Israël, en Cisjordanie et à Gaza.

Une Histoire de Gaza

Gaza antique, Gaza byzantine, Gaza ottomane, Gaza sous le mandat britannique, Gaza contrôlée par l'Égypte, Gaza occupée par Israël, Gaza administrée par l'Autorité Palestinienne puis par le Hamas... L'Histoire de Gaza de Jean-Pierre Filiu raconte l'épopée de cette minuscule bande de terre qui résonne depuis des siècles des conflits de la région.

Sur RFI, le magazine La Marche du Monde de Valérie Nivelon consacrera son prochain numéro (samedi 16 ou dimanche 17 juin, selon votre zone d'écoute) à l'histoire de Gaza, en se concentrant sur la période comprise entre les guerres israélo-arabes de 1948 et de 1956.

Outre Jean-Pierre Filiu, en invité principal, on entendra les témoignages suivants  :

Les gares oubliées de l'Empire ottoman (4) : Sebastia

Dans le nord de la Cisjordanie, à une dizaine de kilomètres au nord de Naplouse, voici les ruines de la Gare de Sebastia (également connue sous le nom de Massoudieh) :

La gare était située entre celles de Jénine et de Naplouse. En remontant ce tronçon vers le nord, on rejoignait Afoula (actuellement en Israël), sur l'axe Deraa (Syrie)-Haïfa.

La gare est située à proximité du village palestinien de Sebastia et de son splendide site archéologique dont nous aurons probablement l'occasion de reparler ici.

La gare de Sébastia rappelle un épisode-clé de la colonisation israélienne de la Cisjordanie. En 1975, un bras de fer opposa le gouvernement israélien à des colons du Goush Emounim qui s'étaient installés sur le site de l'ancienne gare.

Moussa Abou Marzouk, N°2 du Hamas, se confie à la presse américaine

Le quotidien juif new-yorkais Forward est une institution née il y a plus d'un siècle sous le nom de Forverts ( פֿאָרווערטס ). Aujourd'hui rédigé en anglais, le journal était autrefois écrit en yiddish, la langue parlée par les juifs en Europe de l'Est.

En ce printemps 2012, Forward publie une interview passionnante de Moussa Abou Marzouk, le Numéro 2 du Hamas palestinien.

Présidentielle 2012 : le vote des Français d'Israël et de Palestine

Où l'on apprend que Nicolas Sarkozy fait le plein de voix en Israël et que Jean-Luc Mélenchon arrive en tête à Ramallah.

Voici les résultats du premier tour de l'élection présidentielle en France, pour les bureaux de vote situés en Israël (Tel-Aviv, Natanya, Beer-Sheva, Haifa, Afoula, Eilat, Ashdod). Jérusalem est comptabilisé à part.

49,154 inscrits
 
7,196 votants
 
14,64% de participation.
 
Nicolas Sarkozy- 82,74%
 
François Hollande- 7,62%
 
Marine Le Pen- 3,99%
 
François Bayrou- 2,77 % 

 

Jérusalem :

13239 inscrits

2108 votants

2052 exprimés

Nicolas Sarkozy - 76,65%

François Hollande - 8,91%

François Bayrou - 6,09%

Marine Le Pen - 3,7%

Jean-Luc Mélenchon - 1,80%

Nicolas Dupont-Aignan - 1,26%

Les gares oubliées de l'Empire ottoman (3) : Kfar Yehoshua

Parmi les nombreuses gares désaffectées qui témoignent du passé ferroviaire de la région, voici celle de Kfar Yehoshua, en Galilée (nord d'Israël) :

La gare de Kfar Yehoshua (Tel Al Shamam, de son nom arabe encore visible sur le pignon) était l'une des stations de la ligne reliant Haïfa, dans le nord d'Israël, à la ville syrienne de Deraa, célèbre pour être le foyer du départ de l'insurrection dans ce pays en 2011. Cette ligne a cessé de fonctionner en 1948, victime collatérale de la première guerre israélo-arabe.

Les gares oubliées de l'Empire ottoman (5) : Deir Sunayd

Ce ne sont que quelques ruines englouties par les ronces et les cactus :

... nous sommes dans le sud d'Israël, à quelques pas du gigantesque terminal d'Erez, qui permet d'entrer et de sortir de la Bande de Gaza, toute proche.

Ces batiments sont les restes d'une gare. Et ici, à travers champs et chemins, on devine une longue bande de terre nivelée qui a depuis longtemps perdu ses rails et traverses. Il s'agit d'une ancienne ligne de chemin de fer construite par les Anglais pendant la Première Guerre Mondiale (et donc avant le Mandat britannique sur la Palestine qui durera de 1920 à 1948).

Quand la France oublie les Territoires Palestiniens

Pour la première fois en 2012, les Français éliront 11 députés représentant les Français de l'étranger.

Mais on a beau chercher sur le site internet du Ministère des Affaires Etrangères, les Territoires Palestiniens n'apparaissent dans aucune circonscription.

Ni dans la 8ème (Chypre, Grèce, Israël, Italie, Malte, Saint-Marin, Saint-Siège, Turquie) ni dans les 9ème et 10ème qui rassemblent un certain nombre de pays des rives de la Méditerranée et/ou de pays arabes. Ni dans les autres.

Question : quel député représentera les Français et Franco-palestiniens établis en Cisjordanie, à Gaza ou à Jérusalem-Est? 

 

Les gares oubliées de l'Empire ottoman (2) : Jaffa

Après la vieille gare de Jérusalem, voici celle de Jaffa :

... elle a récemment été réhabilitée et elle abrite désormais des magasins et des restaurants. On est à deux pas de Neve Tzedek, quartier à la mode de Tel Aviv. Car aujourd'hui Jaffa a littéralemement été avalée par la croissance de Tel Aviv, fondée en 1909. Avant cette date, la grande ville côtière était donc le port de Jaffa, relié à Jérusalem par une ligne de chemin de fer construite sous le règne ottoman :

Je n'ai pas de date pour cette photo. trouvée sur internet. Est-on encore sous le règne ottoman? Ou déjà à l'époque du mandat britannique (1920-1948)?

Mahmoud Darwich, la Palestine et l'ONU

Mahmoud Abbas a donc remis officiellement à l'ONU la lettre demandant la reconnaissance de la Palestine et son admission comme état-membre des Nations Unies.

Dans le discours qu'il a prononcé quelques minutes plus tard devant l'Assemblée générale de l'ONU à New York, le Président palestinien a cité quelques vers du poète Mahmoud Darwich (1941-2008) : "Debout ici. Assis ici. Toujours ici. Eternels ici".

Le même Mahmoud Darwich est l'auteur de la formule prononcée par Yasser Arafat, alors chef de l'OLP, lors de son discours à la tribune de l'ONU en novembre 1974 :. "Aujourd'hui, je suis venu porteur d'un rameau d'olivier et du fusil du combattant de la liberté. Ne laissez pas tomber le rameau d'olivier de ma main".

Voici l'intégralité du poème de Mahmoud Darwich, dont Mahmoud Abbas a cité les premiers vers lors de son discours à l'ONU, ce vendredi 23 septembre 2011 :

 

Debout ici. Assis ici. Toujours ici.