Economie palestinienne : attention au mirage

Ces derniers mois, plusieurs rapports ont souligné les bons points de l’économie palestinienne en Cisjordanie : une croissance proche de 9%, une gestion rigoureuse et des réformes efficaces menées par l’Autorité Palestinienne et le gouvernement de Salam Fayyad. Un constat formulé à la fois par le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale et les Nations-Unies.

Mais aujourd’hui une agence onusienne, l’UNRWA, en charge de réfugiés palestiniens, attire l’attention sur les faiblesses et même les reculs de l’économie palestinienne : le chômage a tendance à augmenter et le pouvoir d’achat est entamé par une inflation supérieure à 2%. Le rapport souligne aussi que les réfugiés palestiniens souffrent davantage que le reste de la population, avec un taux de chômage de près de 28%.
Preuve qu’à l’ombre des innombrables chantiers de construction qui fleurissent à Ramallah, l’économie palestinienne reste fragile, dépendante de l’aide internationale et surtout profondément entravée par l’occupation, qui limite la circulation des biens et des personnes.

Ce rapport remet aussi en perspective les propos du Premier Ministre israélien Benyamine Netanyahou, qui a récemment salué les performances économiques palestiniennes et les attribuant à l’allègement des restriction de circulation imposées par l’armée israélienne en Cisjordanie.

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