1° La situation s'est embrasée vendredi 9 mars dans l'après-midi, lorsqu'un raid israélien a coûté la vie au chef des Comités de Résistance Populaire et à un autre membre de ce groupuscule radical. Il se confirme donc qu'Israël a renoué avec sa politique d'assassinats ciblés pratiquée pendant la Seconde Intifada. D'après l'armée de l'Etat hébreu, les CRP s'apprêtaient à commettre un vaste attentat anti-israélien à partir du Sinaï égyptien et l'élimination de leur chef Zuayr Al Qaisi a permis de déjouer l'attaque. En août 2011, une violente série d'attaques lancées depuis le Sinai égyptien a coûté la vie à 8 Israéliens. Dans la foulée, Israël a accusé les Comités de Résistance Populaire et a tué leur chef de l'époque lors d'une frappe aérienne. Un rapport israélien (non-confirmé de source officielle) révélé par la presse a ensuite montré que les assaillants du mois d'août n'étaient pas des Palestiniens. Question : quelle est la nature réelle des liens entre les CRP et des éléments originaires du Sinaï égyptien?
2° Si l'étincelle est venue de l'élimination du chef des Comités de Résistance Populaire, la plupart des tirs de roquettes palestiniennes qui ont suivi étaient le fait du Jihad Islamique. Ce groupe né au début des années 80 et activement soutenu par l'Iran est considéré comme plus radical que le Hamas (issu de la mouvance des Frères Musulmans), dont la branche armée observe une trêve de fait depuis l'Opération Plomb Durci de l'hiver 2008-2009. Question : le Hamas doit-il faire face à une pression croissante des autres groupes armés (Jihad Islamique, CRP mais aussi groupuscules salafistes)?
3° Comme lors de précédents cycles de violence, c'est l'Egypte (d'avant et d'après la chute d'Hosni Moubarak) qui a servi d'intermédiaire pour parvenir à une trêve. Questions : les changements politiques en cours en Egypte sont-ils de nature à modifier le rôle de ce pays dans les affaires "israélo-gazaouies"? Et l'Egypte a-t-elle fait pression sur les groupes armés de Gaza pour qu'ils acceptent la trêve en utilisant l'argument de la fourniture d'essence au territoire (Gaza connaît actuellement une pénurie de carburant et donc d'électricité puisque la centrale électrique et les générateurs fonctionnent à l'essence, importée via les tunnels de contrebande)?
4° Déployé depuis un an environ aux abords des grandes villes du sud d'Israël (Beersheva, Ashdod, Ashkelon), le système anti-missile "Dôme de Fer" ("Iron Dome" en anglais, "Kipat Barzel" en hébreu) a intercepté une quarantaine de roquettes de type Grad tirées de la Bande de Gaza. Ces interceptions réussies n'empêchent pas les sirènes de sonner, ni la population de courir aux abris. Quelques ratés ont aussi été constatés (une école vide touchée à Beersheva). Néanmoins, le système fonctionne et d'autres batteries doivent être déployées dans le pays. Questions : cet équipement défensif modifie-t-il la donne stratégique dans cette région sensible? Les groupes armés de Gaza seront-ils tenter d'étrenner des projectiles de plus longues portée pour conserver leur rapport de force? Et quel budget pour Israël lorsque l'on sait que chaque interception de roquette coûte 50.000 dollars (selon la presse)?
1 Comments
"violence", il y'a des terme plus précis, pourquoi?"calme".
source.
pourquoi faites vous une comparaison de dommage?
"sud d'israel" "fessant des blaisser"=termes vague
preuve.
"résistance" ne jamais prendre parti
pourquoi se faucaliser sur israell? ET l'acuser de responsable des violence!
pourquoi utiliser vous le terme "attaque" et "israelien" tandit que pour les gazaouis ce sont des termes differant!
etc....
otre article est exécrable, et j'arrete donc de le lire, honte a vous!
en espérant que vous vous améliorerén cordialement michel.
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