Gaza

Palestine Nord-Sud épisode 7 (fin) : Gaza

Naplouse, Jéricho, Ramallah, Jérusalem, Bethléem, Hébron... et c'est à Gaza que s'achève notre périple d'une semaine, du nord au sud de la Palestine.

Venant d'Israël, on entre à Gaza via le terminal d'Erez, immense bâtiment sécurisé qui se prolonge par un long couloir grillagé :

C'est dans cette maison que Napoléon Bonaparte aurait passé deux nuits en 1799, lors de son arrivée en Palestine après la campagne d'Égypte...

... la Grande Mosquée de Gaza. À l'origine, le bâtiment était une église...

 

Soldats français enterrés à Gaza : l'enquête progresse

Nous évoquions récemment ici les trois sépultures de soldats français de la Grande-Guerre qui se trouvent au fond de l'un des deux cimetières militaires britanniques de la Bande de Gaza (celui proche de Deir el Bala, dans le centre de l'enclave palestinienne).

Grâce aux indications de Jean-François Battaglini, lecteur de ce blog, que je remercie chaleureusement au passage, il a été possible retracer une partie du parcours de ces soldats de 14-18. En effet, le site internet Mémoire des Hommes du Ministère français de la Défense, permet d'accéder aux informations concernant le sort des militaires français Morts pour la France.

Et cela fonctionne pour deux de nos mystérieux soldats de Gaza.

Albert Pont :

Départ J-5 : l'énigme des soldats français du cimetière de Gaza

Il y a deux cimetières britanniques dans la Bande de Gaza...

... C'est ici que reposent des centaines de soldats de l'Empire britannique, tombés à la fin de la Première Guerre Mondiale, en se battant contre l'armée de l'Empire Ottoman.

Outre les militaires anglais, on trouve ici des fosses communes où reposent des soldats indiens (hindous et musulmans) :

 

... En flânant dans les allées, on tombe aussi sur les tombes des soldats anglais de confession juive :

Il y aussi les sépultures de soldats canadiens et africains...

Départ J-11 : les hauts et les bas du Hamas

Le mouvement islamiste palestinien Hamas est l'un des objets politiques les plus fascinants à observer. Quel contraste si l'on compare sa situation à l'automne 2012 et celle d'aujourd'hui :

Fin 2012 :

Ce que (ne) cache (pas) le triomphe de Mohammad Assaf

Il a fait chavirer les Palestiniens à chacune de ses prestations dans l'émission Arab Idol. Puis au bout de la compétition, la victoire de Mohammad Assaf a été acclamée par des scènes de joie à Gaza comme en Cisjordanie.

Mais il y a plusieurs façon d'interpréter le triomphe du chanteur, de 23 ans habitant du camp de réfugiés palestiniens de Khan Younes, dans la Bande de Gaza.

La première consiste à déceler dans cette victoire, artistique et nationale, un symbole d'unité et de fierté pour les Palestiniens. La seconde - plus pessimiste - est de poser la question suivante : quel vide la figure angélique de Mohammad Assaf comble-t-elle, le temps de quelques chansons et d'une nuit de liesse dans les Territoires Palestiniens?

Israël et Hamas : estrades et coulisses

Il y a les discours prononcés du haut des tribunes. Comme celui de Khaled Mechaal, chef du Bureau politique du Hamas, venu pour la première fois à Gaza ce samedi 8 décembre 2012 pour y clamer que la Palestine qu'il revendique s'étend "de la rivière à la mer", c'est à dire du Jourdain à la Méditerranée. Traduction : pas de place pour Israël. Le chef en exil du Hamas a prononcé ces mots après être entré sur scène par une porte aménagée dans l'immense réplique de roquette qui décorait l'estrade. Et il s'exprimait devant la population de Gaza qui sortait tout juste des 8 jours de l'opération israélienne "Pilier de Défense" (174 victimes palestiniennes, 6 victimes israéliennes). Devant l'océan des drapeaux verts du Hamas, pas question pour Khaled Mechaal  d'évoquer un compromis sur les frontières de 1967, ce qu'il a pourtant déja fait dans le passé.

Document : l'accord de cessez-le-feu entre Israël et les groupes palestiniens de Gaza

Diffusé par la Présidence égyptienne au Caire : l'accord de cessez-le-feu entre Israël et les groupes palestiniens de Gaza :

Gaza : bilan d'étape

Intense activité diplomatique pour tenter d'établir une trêve entre Israël et les groupes palestiniens de Gaza qui s'affrontent depuis le déclenchement de l'opération "Pilier de Défense" le 14 novembre dernier.

Quels sont à ces stade les gains et les pertes des acteurs en présence?

Le Hamas :

- a perdu son chef militaire, Ahmed Jabari, tué par une frappe israélienne.

- a perdu un nombre indéterminé d'infrastructures et d'équipements militaires. Notamment plusieurs sites de tir de missiles Fajr-5 que l'armée israélienne affirme avoir détruits au cours des quelques 1500 frappes effectuées depuis le début de l'opérations.

- a accru sa capacité de nuisance en tirant pour la première fois des roquettes sur l'agglomération de Tel Aviv et sur les colonies israéliennes du Goush Etzion, au sud de Jérusalem

Roquettes palestiniennes : toujours plus loin

L'opération israélienne "Pilier de Défense" a commencée le 14 novembre par un raid aérien qui a coûté la vie au chef de la branche militaire du Hamas, Ahmed Jabari.

Depuis, les bombardements israéliens se poursuivent, de même que les tirs de roquettes palestinienne en direction du territoire de l'État hébreu.

Hamas et Printemps arabe : l'heure des choix?

"Y a-t-il de la lumière au bout de leurs tunnels?", c'est ainsi que l'on pourrait traduire le titre du rapport que International Crisis Group vient de consacrer aux défis que doit affronter le mouvement islamiste palestinien Hamas dans le contexte des soulèvements arabes.