Iran

Déjà des parodies de la "bombe" et de la "ligne rouge" de Netanyahou

En maitre absolu de la communication politique, Benyamine Netanyahou a réussi à marquer les esprits lors de son intervention à la tribune des Nations-Unies à New York, ce vendredi 27 septembre. Gros succès de la bombe tout droit sortie d'un dessin-animé, sur laquelle le Premier Ministre israélien a tracé au feutre la fameuse "ligne rouge" qu'il souhaite imposer au programme nucléaire de l'Iran:

Le jour où des bombes israéliennes pulvérisèrent le réacteur syrien d'Al Kibar

Israël ne l'a jamais reconnu mais c'est un secret de polichinelle : ce sont ses avions qui ont réduit en miettes une mystérieuse installation nucléaire syrienne le 6 septembre 2007 à Al Kibar.

Cinq ans plus tard, le magazine américain New Yorker publie des détails sur cette opération et sur sa préparation.

On y apprend que c'est en entrant par effraction dans la maison d'un officiel syrien installé à Vienne que les agents du Mossad israélien ont découvert des clichés d'un réacteur nucléaire ressemblant à celui de Yongbyon en Corée du Nord.

Informé, le gouvernement israélien (à l'époque dirigé par Ehud Olmert) se tourne vers l'administration américaine qui estime ne pas disposer d'assez de preuve pour lancer une attaque préventive sur le réacteur d'Al Kibar. L'État hébreu choisit alors d'agir seul.

Netanyahou-Barak : frères d'armes ou duo de va-t-en guerre?

Selon la plupart des médias israéliens, le Premier Ministre Benyamine Netanyahou et son Ministre de la Défense Ehud Barak sont décidés à attaquer l'Iran...

Israël-Iran : 300 morts en cas de guerre, c'est beaucoup?

"En fait, c'est combien 300 victimes?"...

... question posée par cette campagne israélienne lancée sur internet. Elle fait suite aux estimations récemment fournies par l'armée de l'Etat hébreu, selon laquelle il y aurait moins de 300 victimes israéliennes en cas de guerre avec l'Iran (guerre provoquée par exemple par des frappes contre les installations nucléaires de la République Islamique).

Israël, l'Iran et le cadeau de Pourim de Netanyahou à Obama

On ne sait pas ce que le Président américain et le Premier Ministre israélien se sont dits lors de leur rencontre à huis-clos ce lundi 5 mars à la Maison Blanche. L'Iran et son programme nucléaire ont naturellement dominé la conversation... mais Benyamine Netanyahou a-t-il précisé ses projets concernant une éventuelle attaque contre les installations nucléaires de la République Islamique? S'est-il engagé à prévenir les Etats-Unis avant le passage à l'acte? Barack Obama l'a-t-il convaincu de donner du temps aux sanctions internationales?

Israël veut qu'Obama durcisse le ton vis-à-vis de l'Iran

"Les dirigeants de l'Etat d'Israël ne garantissent pas seulement la sécurité de l'Etat d'Israël et de ses citoyens, mais aussi les fondements de l'existence du pays" a déclaré Benyamine Netanyahou cette semaine en rendant hommage à son prédecesseur Menahelm Begin, décédé il y a tout juste 20 ans. Allusion transparente au programme nucléaire de l'Iran, que l'Etat hébreu considère comme une menace existentielle. Allusion toute aussi claire à la décision de Menahem Begin qui était à la tête du gouvernement lorsqu'un raid de l'aviation israélienne a détruit le réacteur nucléaire irakien Osirak, en 1981.

Israël : les critères d'une attaque contre l'Iran

Ronen Bergman est un journaliste israélien (au quotidien Yediot Aharonot) et auteur d'un ouvrage intitulé "The Secret War with Iran". RFI l'avait rencontré en novembre dernier pour évoquer la probable guerre de l'ombre menée par le Mossad israélien contre le programme nucléaire iranien.

Cette semaine, Ronen Bergman signe un très long article dans le New York Times. Le spécialiste des questions de défense se dit convaincu que son pays frappera l'Iran en 2012.

Il s'agit de son intime conviction et pas des propos tenus par le Ministre de la Défense Ehud Barak, que le journaliste a rencontré pour son enquête. Cela dit, Ronen Bergman cite Ehud Barak lorsque ce dernier évoque les critères qui guideront - au final - la décision israélienne. Les voici :

Nomination en Israël : pour ou contre des frappes contre l'Iran?

Le prochain chef de l'Armée de l'air israélienne sera-t-il un gradé favorable à des frappes contre l'Iran? Ou un général opposé à des attaques visant à freiner les progrès nucléaires de la République Islamique?

La presse israélienne parle d'une "bataille aérienne" que se livrent à ce sujet le Premier Ministre Benyamine Netanyahou et le Chef d'Etat-Major Benny Gantz.

Le Premier soutient la nomination de Yochanan Locker réputé favorable à des frappes. Le second préfèrerait la promotion de Amir Eshel, que l'on dit réticent face à un tel scénario militaire.

La diplomatie du tsunami?

La photo figure en première page du Jerusalem Post, quotidien israélien de langue anglaise. On y voit des sauveteurs israéliens et l'un de leurs homologues iraniens poser côte-à-côte. La scène se déroule au Japon, où les deux pays ont envoyé des équipes de secours, après le séisme du mois dernier. Le dirigeant de l'organisation israélienne de secours Zaka raconte sa surprise lorsque lui et ses hommes sont arrivés dans la station de distribution d'aide alimentaire où ils ont été déployés, dans le nord du Japon : le dapeau iranien flottait sur l'installation. "Après un moment d'embarras d'un côté comme de l'autre, nous avons mis la politique de côté et nous nous sommes consacrés aux efforts humanitaire", poursuit le secouriste israélien.

L’Iran au fourneau

Tous les sidérurgistes du monde tournent au ralenti. Tous sauf deux. La Chine bien entendu, avec une production qui a augmenté le mois dernier de 2,5 % par rapport à l’année dernière (voire chronique du 24 mars 2009), et… l’Iran.

 

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