Proche-Orient

Départ J-31 : et John Kerry annonce la reprise des négociations

La fin ressemblera donc au début? Le Secrétaire d'État américain John Kerry annonce être parvenu à un accord pour la reprise des discussions israélo-palestiniennes.

À peine installé à Jérusalem en septembre 2010, l'auteur de ce blog avait couvert les précédentes négociations. Elles n'ont duré que quelques jours, interrompues à l'époque par la reprise de la construction dans les colonies israéliennes, après 10 mois de gel partiel.

Depuis trois ans donc, Israéliens et Palestiniens ne négocient plus la Paix mais discutent des conditions permettant leur retour à la table des négociations.

Deux réflexions à ce sujet :

- une première, souvent entendue en Israël : "le maximum qu'Israël est prêt à offrir reste inférieur au minimum que les Palestiniens peuvent accepter".

Document : quand l'Union Européenne passe aux actes

Voici le document qui sera publié ce vendredi 19 juillet au Journal officiel de l'Union européenne et qui définit de nouvelles règles  concernant le financement de projets communs avec Israël.

Conformément à la position européenne, le texte établit une distinction entre Israël et les territoires occupés depuis 1967 (Jérusalem-Est, Cisjordanie, Gaza, Golan). Ce qui est nouveau c'est qu'à partir de 2014, une entité israélienne ne pourra plus recevoir de financement européen si elle est située en territoire occupé ou si elle y mène des activités.

 

Départ J - 45 : du centre du monde à la périphérie du volcan

Une fois de plus les regards sont tournés vers l'Égypte où le peuple et l'armée ont chassé du pouvoir le Président Mohammed Morsi, un an tout juste après son élection.

Dans tous les médias, on s'interroge légitimement sur les conséquences de ce tremblement de terre pour la région. Quelles perspectives pour Israël? Quels effets sur les Palestiniens et notamment sur le Hamas, qui contrôle la Bande de Gaza et qui est issu de la mouvance des Frères Musulmans?

De Jérusalem, on observe, on essaie de comprendre... comme en 2011, lors de la chute de Hosni Moubarak. Comme tout au long de ces deux dernières années, passées à analyser les conséquences - possibles ou avérées - de la crise syrienne sur les acteurs du conflit israélo-palestinien.

En attendant Obama : W. Bush Plaza

Une place dédiée à George W. Bush? C'est à Jérusalem :

... au coin des rues Gershon Agron et Shlomzion HaMalka (près du cimetière musulman de Mamilla). Souvenir de la visite du 43ème Président des États-Unis en mai 2008.

Comme Barack Obama en 2013, George Bush avait attendu son second mandat pour se rendre dans la région. En Israël et en Territoire palestinien en janvier 2008, puis de nouveau en Israël en mai de la même année, pour les célébrations du 60ème anniversaire de la naissance de l'État hébreu.

Question : baptisera-t-on une place ou une rue de Jérusalem du nom de Barack Hussein Obama après sa visite en Israël de mars 2013?

 

Le rabbin colon qui croyait à la paix avec les Palestiniens

Le rabbin Menachem Froman au micro de RFI en octobre 2010 :

... ce jour-là, ce rabbin habitant d'une colonie juive de Cisjordanie venait de se rendre dans un village palestinien voisin. Il y avait symboliquement apporté des exemplaires du Coran, pour remplacer ceux brulés la veille dans l'incendie criminel de la mosquée du village, attaque attribuée à des colons radicaux.

Depuis le décès du Rabbin Froman, à l'âge de 68 ans, les hommages se multiplient.Plusieurs milliers de personnes ont assisté mardi à ses obsèques. Beaucoup d’émotion, beaucoup de chansons tristes et pas mal de personnalités : il  y avait un ministre et plusieurs députés  dans la foule venue dire adieu à ce rabbin inclassable Un message du président israélien Shimon Peres a été lu pendant la cérémonie.

Colonisation : comment s'y retrouver dans toutes les annonces?

3000 ou 6000 logements? Appels d'offres ou validations définitives? Décisions locales ou gouvernementales? Cisjordanie ou Jérusalem-Est?... Difficile de s'y retrouver parmi toutes les annonces chiffrées de ces derniers jours, concernant la construction future de nouveaux logements sur des territoires revendiqués par les Palestiniens.

D'abord la position officielle du gouvernement israélien énoncée ce jeudi 20 décembre :

"Les constructions effectives, décidées par le Gouvernement israélien le 30 novembre 2012, concernent 3000 logements.

Tous ces logements sont situés à Jérusalem et dans les blocs d’implantation qui resteront une partie d’Israël dans le futur accord de paix.

Palestine à l'ONU : qui a voté quoi?

138 vote pour, 9 contre, 41 abstentions et 5 absents. Voici le détail du vote de l'Assemblée Générale de l'ONU qui a fait de la Palestine un état observateur non-membre de l'ONU, ce 29 novembre 2012.

Où l'on apprend que Madagascar était absent, que la Côte d'Ivoire a voté oui, que la Micronésie et Palau ont voté contre et que le Togo s'est abstenu.

Bonne lecture.

Palestine à l'ONU : comment voteront les Européens?

La France votera "oui" ce jeudi à New York, au moment où sera posée la question de la reconnaissance de la Palestine comme état observateur, non-membre de l'ONU.

Il ne fait aucun doute que les Palestiniens obtiendront une large majorité de voix parmi les 193 membres de l'Assemblée Générale des Nations-Unies. Reste à savoir qui votera pour ou contre et qui s'abstiendra, notamment au sein de l'Union Européenne.

Selon un pointage effectué ce jeudi auprès de diplomates européens, voici comment pourraient se répartir les pays de l'UE :

Voteront OUI :

La France, l'Espagne, l'Italie, l'Autriche, l'Irlande, Malte, le Portugal, le Luxembourg, le Danemark, Chypre, la Grèce, la Belgique, la Finlande, la Suède

Pourrait voter OUI mais hésitent encore :

La Slovénie

Voteront NON :

La République Tchèque

S'abstiendront :

Roquettes palestiniennes : toujours plus loin

L'opération israélienne "Pilier de Défense" a commencée le 14 novembre par un raid aérien qui a coûté la vie au chef de la branche militaire du Hamas, Ahmed Jabari.

Depuis, les bombardements israéliens se poursuivent, de même que les tirs de roquettes palestinienne en direction du territoire de l'État hébreu.

Obama-Netanyahou : quels contentieux?

Benyamine Netanyahou n'a jamais publiquement soutenu Mitt Romney contre Barack Obama... mais sa préférence pour le candidat républicain était un secret de polichinelle.

Quelle est la nature réelle du contentieux entre le Président américain réélu et le Premier ministre israélien (qui brigue un nouveau mandat à l'issue des législatives anticipées de janvier prochain en Israël)?

Voici une petite revue non-exhaustive des épisodes de frictions entre les deux hommes et leurs entourages :