Israël en campagne (1) : lutte de pouvoir chez les religieux orientaux du parti Shass

Après la dissolution de la Knesset, le parlement de l'État hébreu, Israël entre en campagne électorale.

C'est donc le branle-bas de combat au sein des formations politiques qui doivent préparer leurs listes de candidats en vue de ces législatives, qui se déroulent à la proportionnelle intégrale.

Au sein du Parti religieux oriental Shass, la question qui domine aujourd'hui est celle du retour d' Aryeh Deri. Cette figure très populaire du parti a brutalement quitté la scène politique pour l'arène judiciaire en 2000, condamné à trois années de prison pour corruption (il n'effectua que 22 mois de détention avant d'être libéré pour bonne conduite).

Aryeh Deri aimerait retrouver la place de Numéro Un du parti... Problème : ces dernières années, c'est l'actuel ministre israélien de l'intérieur Elie Yishai qui a dirigé le Shass. Deux légitimités s'affrontent donc.

Comme toujours au sein de cette formation religieuse, c'est le chef spirituel qui décide : le choix entre les deux hommes (ou la formule de compromis) sera donc tranché par le Rabbin Ovadia Yossef.

"Shass" (ש״ס) est l'acronyme de "Shomrei Sfarad" que l'on traduira par "les Gardiens sépharades", sous-entendu "de la Torah". Il s'agit d'un parti religieux se voulant le représentant de tous les Juifs orientaux, c'est à dire originaires du monde arabo-musulman. Le Shass n'est donc pas un parti "sépharade" au sens strict du terme puisque ce terme fait référence aux Juifs expulsés d'Espagne au 15ème siècle et établis ensuite autour de la Méditerranée. Certains Juifs orientaux ("mizrachim", en hébreu), ne sont pas sépharades, les Juifs originaires d'Irak ou d'Iran, par exemple.

Créé en 1984, le Shass a participé à la plupart des coalitions de gouvernement ces dernières années. Il compte 11 députés dans la Knesset sortante mais a déjà atteint le chiffre de 17 élus, à la fin des années 1990. 

 

 

1 Comments

Que vaut pour israél tous ces partis politiques et cette démocratie, si le peuple d'israéel continu de vivre sous la crainte qu'une nouvelle guerre peut éclatée à tous moment avec ses voisins arabes.

A mon sens, la démocratie doit pouvoir assurer la paix avec les voisins, et israél depuis sa création n'est pas parvenu à cette fin.

Pourtant chacun prétent que c'est la seule démocratie réelle dans le moyen orient, mais son parlement ne fait rien pour que le peuple d'israél vive en paix avec ses voisins. Donc, que vaux cette démocratie.

Alors je me demande à quant la paix tant recherchée avec les voisins?

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