Départ J-21 : un dernier rail

En traquant les vestiges des gares ottomanes, on trouve aussi des traces de liaisons ferroviaires construites durant le Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948) :

... nous sommes à Rosh Hanikra, à l'extrêmité nord-ouest d'Israël. La frontière libanaise est à quelques mètres seulement...

... Durant la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques décidèrent de connecter les réseaux ferroviaires de Libye, d'Égypte, de Palestine, du Liban et de Turquie. L'idée étant de soutenir l'effort de guerre dans la région. Et c'est ici à Rosh Hanikra, que furent reliés le réseau côtier palestinien et celui du Liban. Il fallut creuser plusieurs tunnels et construire plusieurs ponts, ce qui fut réalise en un an. La liaison commença à fonctionner en 1942. Sur le site, une plaque rappelle que des Néo-Zélandais ont travaillé sur le chantier :

En 1948, les combattants juifs de la Hagannah dynamitèrent le pont de Rosh Hanikra, pour empêcher les armées arabes d'acheminer des hommes et du matériel vers la Galilée, où les combats faisaient rage. Un sabotage qui mit un point final à cette éphémère liaison ferroviaire entre le Liban et Israël/Palestine.

Aujourd'hui, Rosh Hanikra est un site touristique où l'on admire des falaises calcaires où l'eau a creusé des grottes peuplées de chauves-souris. Un téléphérique permet de descendre au niveau de l'ancienne voie de chemin de fer. Le tunnel qui débouchait autrefois au Liban est désormais obstrué, transformé en salle de projection où le visiteur peut visionner un film (assez mauvais) consacré à l'histoire du lieu :

 

 

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