13 févr. 2011 - 09:00
C'est un effet du vent de changement qui souffle sur le monde arabe : l'Autorité palestinienne se souvient que son calendrier électoral a pris du retard. On n'a pas voté dans les Territoires Palestiniens depuis les législatives de 2006, remportées par le Hamas.
Sur fond de soubresauts tunisiens et égyptiens, l'Autorité Palestinienne a successivement annoncé des municipales pour le 9 juillet 2011 (prévues en juillet 2010 elles avaient été annulées un mois auparavant), puis des présidentielle et législatives "au plus tard en septembre 2011" (la présidentielle aurait dû avoir lieu en 2009 et les législatives en 2010).
Le Hamas - qui contrôle la Bande de Gaza depuis 2007 - a déjà rejeté l'idée d'organiser ces élections dans l'enclave palestinienne.
Si le processus annoncé par l'Autorité Palestinienne de Mahmoud Abbas va jusqu'à son terme alors, pour la première fois, une élection palestinienne se tiendra dans la seule Cisjordanie.
Et si (encore un si) Mahmoud Abbas ne change pas d'avis, alors il quittera son poste dans quelques mois puisqu'il avait annoncé fin-2009 qu'il ne serait pas candidat à sa propre succession.
Pour mémoire, c'est à la même période (autour du début du mois de septembre 2011) que le Premier Ministre palestinien Salam Fayyad prévoit d'avoir posé les fondations du futur Etat Palestinien.
1 Comments
Le bilan de l'initiative palestinienne peut paraeetre mitige9, mais pas plus que mitige9 (jugement trop se9ve8re et un peu acabcle9), pour plusieurs raisons: la reconnaissance de la Palestine par l'Unesco, la re9ve9lation et la fragilisation de la posture ve9ritable des Etats-Unis, arbitre trop partial (et vengeur, financie8rement parlant); la reprise en main de la gestion du conflit par la communaute9 internationale (et non par un ou quelques Etats forts ); le rf4le renforce9 de l'ONU; l'exploration de nouvelles voies plus internationales, donc un peu moins oriente9es et inte9resse9es, pour sortir de l'immobilisme. Evidemment, rien ne peut se re9soudre sans accord bilate9ral mais la vision et la position internationales peuvent de9sormais un peu faire e9voluer le rapport de forces entre le gouvernement d'Israebl et l'Autorite9 palestinienne. Bref, meame si l'absence d'accord au Conseil de Se9curite9 e9tait pre9visible, e9tant donne9 le contexte global c'e9tait quand meame difficile de faire mieux pour Mahmoud Abbas et son e9quipe. Enfin, comme cet article l'e9voque bien, cela reste encore e0 suivre
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