En septembre prochain, le gouvernement palestinien de Salam Fayyad aura mené à terme son plan consistant à bâtir les fondations de l'état palestinien. Au même moment, l'Autorité Palestinienne du Président Mahmoud Abbas devrait se tourner vers les Nations-Unies et demander la reconnaissance internationale d'un état palestinien dans les frontières de 1967.
Dans leur offensive diplomatique, les Palestiniens s'attendent à un obstacle : le véto que les Etats-Unis opposeront à coup sûr à leur demande, au sein du Conseil de Sécurité de l'ONU. L'Autorité Palestinienne pourrait donc s'appuyer sur le mécanisme dit "united for peace", créé dans les années 50 et permettant à l'Assemblée Générale de l'ONU de se substituer au Conseil de Sécurité, en cas de blocage prolongé.
Aujourd'hui, une centaine de pays reconnaissent l'état palestinien. Certains depuis la déclaration d'indépendance proclamée à Alger en 1988 par Yasser Arafat. D'autres l'ont fait plus récemment. Ainsi, ces derniers mois, une vague de pays d'Amérique du Sud ont reconnu l'état palestinien dans les frontières de 1967 (Venezuela, Brésil, Argentine, Equateur, Bolivie, Guayana, Suriname et Paraguay) et d'autres le reconnaissent sans mention des frontières (Chili, Pérou, et Uruguay).
Si le scénario onusien de l'Autorité palestinienne se réalise jusqu'au bout, alors les 193 états de la planète (192 aujourd'hui mais le Sud-Soudan doit être admis en juillet prochain) auront à se prononcer sur la naissance d'un nouvel état : la Palestine. A l'occasion de la visite en France de Mahmoud Abbas, Paris a déclaré "réfléchir" à ce geste politique fort, en partenariat avec les autres pays européens.
C’est un oranger à Jérusalem. Qui l’a planté ? Qui en récoltera les fruits ? Le blog de Nicolas Falez, correspondant de RFI en Israël et dans les Territoires Palestiniens.
Journaliste à RFI depuis 2000, Nicolas Falez devient correspondant à Jérusalem en 2010.
Sur Twitter : NicolasFalezRFI
Il n'y a aucun élément dans ces archives.
1 Comments
Il ne s'agit pas des Palestiniens( avec une majsucule SVP), mais de l'ex-présidnet de la non-autorité palestienne et de son constitutionnellement illégitime premier ministre inféodé au à la Banque mondiale et au FMI dont il fut salarié.
Seul un referendum avec, comme électeurs, tous les Palestiniennes et Palestiniens de la planète qui le voudront, peut légitimer le choix d'une solution au drame palestinien quotidien diurne et nocturne
Poster un nouveau commentaire