"Les dirigeants de l'Etat d'Israël ne garantissent pas seulement la sécurité de l'Etat d'Israël et de ses citoyens, mais aussi les fondements de l'existence du pays" a déclaré Benyamine Netanyahou cette semaine en rendant hommage à son prédecesseur Menahelm Begin, décédé il y a tout juste 20 ans. Allusion transparente au programme nucléaire de l'Iran, que l'Etat hébreu considère comme une menace existentielle. Allusion toute aussi claire à la décision de Menahem Begin qui était à la tête du gouvernement lorsqu'un raid de l'aviation israélienne a détruit le réacteur nucléaire irakien Osirak, en 1981.
A l'heure où l'on prête aux dirigeants israéliens le projet de frapper les installations nucléaires de l'Iran, chacun suivra de près les rendez-vous de ces prochains jours. Barack Obama, Shimon Peres (le Président israélien) et Benyamine Netanyahou s'exprimeront tour à tour devant l'AIPAC, le lobby pro-Israël aux Etats-Unis. Et le lundi 5 mars, le Premier Ministre Netanyahou sera reçu par le Président américain. A l'approche de cette entrevue, la presse israélienne croit savoir que Benyamine Netanyahou a un objectif durant cette visite : obtenir de Barack Obama qu'il durcisse le ton vis-à-vis de l'Iran et qu'il formule une menace plus précise que le traditionnel "toutes les options sont sur la tables" répété par les dirigeants américains depuis quelques années.
(Banderole représentant le Premier Ministre israélien Benyamine Netanyahou entouré du fondateur de la droite israélienne Vladimir Jabotinsky et de l'ancien chef du gouvernement Menahem Begin)
C’est un oranger à Jérusalem. Qui l’a planté ? Qui en récoltera les fruits ? Le blog de Nicolas Falez, correspondant de RFI en Israël et dans les Territoires Palestiniens.
Journaliste à RFI depuis 2000, Nicolas Falez devient correspondant à Jérusalem en 2010.
Sur Twitter : NicolasFalezRFI
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2 Comments
Israël doit faire preuve de fermeté devant l’Iran en ne lui laissant aucune issue de sortir. Nous savons que le soutient des américains à l'égard d 'Israël est infaillible.Pour cela l’Israël doit être prêt à combattre la terreur par la terreur.
Moi, ce qui m'inquiète, encore plus, c'est que Dimona soit, toujours, présentée comme une usine textile.
J. Kennedy voulait que l'activité réelle de cette usine vendue, clés en main, par la France à Israël, soit dévoilée.
Et dont Israël nie, toujours l'activité atomique.
Alors, puisque de nombreux pays ont, déjà, la maîtrise de l'énergie atomique, pourquoi l'Iran ne pourrait-il pas l'avoir ?
Tout en sachant que plus de pays auront cette maîtrise, moins elle sera un danger
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