Départ J - 45 : du centre du monde à la périphérie du volcan

Une fois de plus les regards sont tournés vers l'Égypte où le peuple et l'armée ont chassé du pouvoir le Président Mohammed Morsi, un an tout juste après son élection.

Dans tous les médias, on s'interroge légitimement sur les conséquences de ce tremblement de terre pour la région. Quelles perspectives pour Israël? Quels effets sur les Palestiniens et notamment sur le Hamas, qui contrôle la Bande de Gaza et qui est issu de la mouvance des Frères Musulmans?

De Jérusalem, on observe, on essaie de comprendre... comme en 2011, lors de la chute de Hosni Moubarak. Comme tout au long de ces deux dernières années, passées à analyser les conséquences - possibles ou avérées - de la crise syrienne sur les acteurs du conflit israélo-palestinien.

Leçon d'humilité pour le journaliste en poste ici. Dans un glissement progressif, ce qui ressemblait autrefois au centre du monde se situe aujourd'hui à la périphérie du volcan. En banlieue des révolutions arabes.

 

4 Comments

Curieuse question. Etrange équation.

combien de journalistes en Syrie pour 100 000 morts ? combien de journalistes en Israël et dans les territoires palestiniens et à Gaza ? Combien de morts en deux ans ? qui se contredit ?

Je vous rappelle que plusieurs journalistes ont été tués en Syrie. Et que deux confrères français y sont toujours retenus.
Quand à l'argument selon lequel "ce sont les journalistes qui font le conflit" je pense qu'il ne tient pas la route un instant. Vous en faites d'ailleurs la démonstration en vous contredisant puisque vous citez le conflit en Syrie qui domine l'actualité depuis deux ans alors que sa couverture est rendue difficile et dangereuse de par l'attitude des belligérants.

un début de prise de conscience ? ce sont effectivement les journalistes qui font l'information !
si la couverture médiatique en Israël était moins importante le conflit serait moins important CQFD

c'est bien parce que les journalistes peuvent profiter de tout le confort moderne en Israël tout en ayant leur "boulot" à moins de 2h de route que cela a pris de telles proportions, on attend toujours qu'il y ait la même couverture au Darfour, en Syrie, en Tchétchénie et dans toutes les autres zones de conflit réellement dangereuses

Poster un nouveau commentaire

Le contenu de ce champ ne sera pas montré publiquement.
CAPTCHA
Cette question vous est posée pour vérifier si vous êtes un humain et non un robot et ainsi prévenir le spam automatique.