19 oct. 2011 - 09:20
Combien de temps resteront-ils présents sur les murs des villes israéliennes, ces portraits de Gilad Shalit? Affiches, banderoles, pochoirs... et aussi ces milliers de rubans jaunes noués aux rétrovieurs des voitures ou aux fenêtres des maisons pour afficher la solidarité des Israéliens avec la famille Shalit.
Gilad l'absent, Noam l'omniprésent. Pendant cinq ans, le père du soldat israélien détenu à Gaza fut l'infatigable agitateur de l'opinion locale et mondiale, pour que son fils ne soit pas oublié. Depuis juillet 2010, les Shalit avaient même dressé une tente de protestation devant la résidence du Premier Ministre israélien à Jérusalem. Des milliers d'anonymes ou d'officiels, israéliens et étrangers, s'y sont succédés.