Il a fait chavirer les Palestiniens à chacune de ses prestations dans l'émission Arab Idol. Puis au bout de la compétition, la victoire de Mohammad Assaf a été acclamée par des scènes de joie à Gaza comme en Cisjordanie.
Mais il y a plusieurs façon d'interpréter le triomphe du chanteur, de 23 ans habitant du camp de réfugiés palestiniens de Khan Younes, dans la Bande de Gaza.
La première consiste à déceler dans cette victoire, artistique et nationale, un symbole d'unité et de fierté pour les Palestiniens. La seconde - plus pessimiste - est de poser la question suivante : quel vide la figure angélique de Mohammad Assaf comble-t-elle, le temps de quelques chansons et d'une nuit de liesse dans les Territoires Palestiniens?