- celui de la relation avec Israël. Plus de négociation depuis septembre 2010 mais des "rencontres exploratoires" menées en janvier 2012 en Jordanie

- celui de l'offensive diplomatique lancée en septembre dernier à l'ONU (et à l'UNESCO dont la Palestine est devenue membre à part entière en octobre 2011)

Ce sont les trois "fers au feu" du Président palestinien. Trois dossiers ouverts que Mahmoud Abbas et son entourage semblent décidés à maintenir en suspens :

- la réconciliation palestinienne a été signée en mai 2011 au Caire. Mais depuis, rien n'a été appliqué. L'accord de Doha permettra-t-il la formation d'un gouvernement d'unité et la préparation d'élections?

- les "rencontres exploratoires" sont suspendues mais rien ne dit qu'elle ne connaîtront pas de relance, à la demande express de la communauté internationale (en visite dans la région la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton et le Secrétaire Général de l'ONU Ban Ki Moon ont successivement appelé à la poursuite de ces contacts).

- l'offensive diplomatique à l'ONU connait une pause. Mais les Palestiniens pourraient la relancer au Conseil de Sécurité, à l'Assemblée Générale ou encore dans telle ou telle agence des Nations Unies.

Bref, la stratégie du Président palestinien consiste à ne pas choisir. En attendant peut-être que d'autres évènements (Printemps arabe? Guerre avec l'Iran? Elections américaines? Elections anticipées en Israël?) finissent par imposer les décisions.