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Israël en campagne (11) : Le Parti Travailliste fort dans l'opposition ou faible dans la coalition?

À une semaine des élections législatives en Israël, le point sur les principales listes en compétition et sur les enjeux du scrutin.

Le Parti Travailliste :

 

Shelly Yachimovich, tête de liste du Parti Travailliste israélien

Crédité de 16 à 18 sièges dans les récents sondages, le Parti Travailliste devrait confirmer son rebond, après avoir touché le fond ces dernières années (13 députés élus en 2009... puis seulement 8 après la scission provoquée par le départ d'Ehud Barak en 2011).

Israël en campagne (2) : Deux jeunes recrues au Parti Travailliste

La dirigeante du Parti Travailliste israélien Shelly Yachimovitch annonce l'arrivée de deux nouveaux adhérents au sein de sa formation politique. Deux recrues ayant participé au vaste mouvement des "indignés" israéliens à l'été 2011.

Il s'agit de Itzik Shmuli et de Stav Shafir, deux des principales figures de cet été social qui a vu des centaines de milliers d'Israéliens descendre dans la rue pour demander plus de justice sociale.

Itzik Shmuli était jusqu'à présent à la tête de l'Union des Étudiants. Shelly Yachimovitch annonce qu'il est candidat aux primaires du parti, il va donc briguer une place sur la liste travailliste en vue des législatives anticipées du 22 janvier prochain.

La surprise Barak

"Lo nechmad". En hébreu : "pas sympa". C'est le slogan qu'Ehud Barak avait choisi pour ses affiches de campagne, lors des législatives de 2009 en Israël.

Ce lundi, le général le plus décoré du pays et actuel Ministre de la Défense a annoncé qu'il quittait le Parti Travailliste... dont il était pourtant le chef.

C'est Ehud Barak qui avait convaincu sa famille politique de participer à l'actuel - et très à droite - gouvernement Netanyahou.

Le Ministre de la Défense annonce la création d'une nouvelle formation politique baptisée "Hatsmaout". En hébreu : "Indépendance".

Stupeur et colère chez les Travaillistes, qui accusent Ehud Barak d'avoir sacrifié le parti sur l'autel de ses ambitions personnelles.

Totems et fantômes 1

Un samedi soir de fin-octobre à Tel Aviv. Ils sont 30.000 massés sur la place qui, depuis 15 ans, porte le nom d’Yitzhak Rabin. Face à la scène et à l’écran géant, la foule écoute le discours que l’ancien Premier ministre prononça ici-même le 4 novembre 1995, juste avant d’être assassiné par un extrémiste israélien.
Puis ce sont les hommages, lus ou chantés. Le « peuple de gauche » israélien se rassemble et se souvient. Nombre de jeunes ont fait le déplacement, beaucoup ne devaient pas avoir 10 ans, lors de cette terrible soirée.
Cette année en Israël, on a beaucoup débattu de Rabin et de l’image qu’il laisse: était-il vraiment la colombe et le grand leader de gauche sous le portrait duquel se réunit chaque année le « camp de la paix » ?